Lightning Strokes
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 Apple Tree [Elijah, Sacha, June]

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Ni pute
Ni soumis.
Ian McKinley

Ian McKinley

♠ AGE : 34
♠ COPYRIGHT : Avatar : English Mustard. Signature : Tumblr (?).
♠ MUSIC : Meds - Placebo.
♠ STATUT SOCIAL : En couple avec June.
♠ EMPLOI/LOISIRS : Oh oui, un travail, bonne idée / Hockey.


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MessageSujet: Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Icon_minitimeMer 11 Jan - 18:13

    Tic... Tac. Tic... Tac.
    Étalé comme une merde sur la table depuis une heure, je devais offrir un spectacle lamentable. Avec mon air souffrant, mon souffle rauque et l’apparence de bibendum que me donnaient mes multiples pulls, je devais vaguement ressembler à une Caroline échouée sur la plage.
    En y réfléchissant, je comprenais que June aie préférée me laisser seul à l’appartement, plutôt que d’assister à ce genre de scène encore une fois. Les jours de match, elle connaissait, et elle avait donné. Il faut bien lui reconnaître ça, elle avait été admirable d’imagination et de patience. Combien de fois avait-elle tenté de me faire penser à autre chose qu’au stress du match? Elle avait tout essayé : me parler d’autre chose, allant jusqu’à parler de sujets qu’elle détestait comme Sacha ou mes exs ; lancer un jeu video ; me mettre devant un bon film ; me préparer des lasagnes...
    En petite copine géniale, elle avait même essayé de détourner mon attention avec son corps de déesse. Même si cette dernière technique fonctionnait un peu mieux que les autres, il n’y avait rien à faire, le stress me paralysait littéralement, et ce, depuis toujours. Mon cerveau tournait au ralentit, et le message « ALERTE : MATCH » semblait clignoter à l’infini dans mon esprit. Je n’étais bon à rien d’autre que de rester prostré quelque part dans un coin de l’appartement, déjà habillé, trois heures à l’avance. Fatalement, June avait finit par capituler.

    Aujourd’hui, elle avait donc préféré aller au bureau. Elle n’était pas sensée travailler le samedi, mais, apparemment, Sacha lui avait donné un travail avec plein de responsabilités et d’ambition. Faire des photocopie, un truc du genre. Elle voulait donc s’avancer un maximum dans cette honorable tâche.
    Mais elle allait venir voir le match après. Avec un ami. Un garçon. Je ne lui avais pas demandé qui, je n’étais pas inquiet. Depuis que Mikael était parti, elle n’avait de toutes façons plus que des amis moches. Ou gays... A part cet enfoiré, là, qui se baladait sans gêne dans mes rêves les plus intimes... Comment il s’appelait, déjà ? ...Encore un prénom que mon cerveau avait prit soin de ne pas retenir. Mémoire sélective. De toute façon, si j’avais bien compris, ils étaient en froid. Tant mieux.
    Et puis, peu importait. Comme je l’ai dis, je n’étais pas inquiet. Encore moins jaloux. Loin de là ! De toutes façons si ce simple ami, qui allait accompagner ma copine à mon match, avait une tête qui ne me revenait pas, le palai risquait de se perdre dans le public et de lui refaire la tronche, c’était tout. Un accident est si vite arrivé...

    Je poussai un long râle, tel un poney à l’agonie. Depuis exactement une heure et seize minutes, j’avais été incapable de lâcher cette putain de pendule des yeux. L’aiguille semblait ramper. Un peu comme oncle Andreas quand, plein comme un polonais, il essayait d’atteindre son lit.
    D’un autre côté, j’en voulais au temps d’avoir été si rapide. C’était comme si il avait piqué une accélération de malade pendant la saison d’entrainement, et qu’il avait décidé de suspendre son cours quelques heures avant le grand moment. Comme ça, juste pour le plaisir de me voir crever de stress.

    Dans un effort considérable pour me distraire, j’attrapais le miroir de poche que June avait laissé trainer sur la table, et abandonnait enfin la contemplation de la pendule pour me concentrer sur le reflet de mes sourcils. Au bout de quelques secondes, ils changèrent de forme. Ils s’épaissirent, s’étalant sur une bonne partie de mon front, débordant sur mes paupières. A certains endroits, les poils disparaissaient par petites plaques. Je relevais mes cheveux pour mieux voir le résultat. On pouvait maintenant nettement déchiffrer « GO ! » suivit d’une tête de loup, le symbole de l’équipe.
    C’est que j’étais devenu doué ! Il était même fascinant de voir comme j’avais été plus rapide à maîtriser la pilokhinésie, que la pyrokhinésie. Okay, c’était beaucoup moins impressionant, mais aussi, moins dangereux. Un an à faire exploser tous les briquets, ça m’avait suffit. Et puis, c’était plus facile à cacher, aussi. Et j’étais toujours certain qu’un jour, ce pouvoir allait me sauver la vie. C’était juste une question de créativité.
    J’entreprenais de nouvelles oeuvres capilaires, quand le réveil de mon téléphone se mit à sonner. Un frisson me parcouru. Il me fallut un effort considérable pour me redresser.

    « Allez Buckley, c’est l’heure... Il faut que j’y aille ... »

    Le chien émit un soupir blasé, et se leva de mes pieds sur lesquels il était allongé depuis bien une heure.

    « Tires pas cette tête, tu sais bien que je t’emmènerais, si je pouvais ... Allez, tu verras, Sacha et moi on te ramènera un beau trophé. »

    J’attrapai mes affaires, les balançais dans le coffre de ma nouvelle voiture –une vieille fiat d’occasion-, et m’installais au volant avec détermination.

    Allez.

    ...

    C’est parti

    ...

    Quand il faut y aller, il faut y aller.

    Mon stress était totalement injustifié, je le savais. Je jouais très bien, et nous avions le meilleur entraineur de toute la région – normal, puisque c’était mon frère. L’équipe qui allait nous faire face était une bonne équipe, mais elle ne ferait jamais le poids face aux McKinley.
    Remotivé par ces pensées, je lançais le moteur, ajustai le rétroviseur. Mon regard croisa mon reflet. Merde ! Mes sourcils. ... Si on pouvait toujours les appeler comme ça, vu qu’ils dépassaient très largement l’arcade sourcilière... J’avais oublié de les remettre à leur forme normale ; ils étaient restés à l’état de licorne. C’était très classieux. Totalement ridicule. Heureusement que je m’en étais rendu compte avant que quelqu’un ne me voit.

    Quelques minutes plus tard, je me garai sur le parking de la patinoire et sortai de la voiture.
    Mon sac sur le dos, j’avançais vers l’entrée du batiment. Un silouhette masculine attendait déjà. Persuadé qu’il s’agissait de Sacha, un sourire, le premier de la journée, se dessina sur mes lèvres. Mais il s’effaça dès que je reconnu la personne qui attendait réellement.
    Ce mec, là.
    Cet enfoiré qui était parti en vacances avec ma petite amie.
    Le même qui avait débarqué dans le cauchemar le plus gênant de toute ma vie, et qui s’était délecté de la scène, comme le vieil obsédé qu’il avait l’air d’être.
    Enfin... Il avait du se délecter, jusqu’à ce que la Maddison de mon cauchemar et sa libido débordante s’en prennent à lui aussi... Il faisait moins le malin, après.
    Qu’est-ce que ce vicelard foutait là, sur mon territoire ?

    Voir un ennemi me redonna du courage. En apparence tout au moins. Mon pas reprit de l’assurance, mes mâchoires se serrèrent, mes yeux étaient devenus plus sombres, eux qui avaient ressemblés à des yeux de bovin effarouché toute la journée. Il n’était pas question que je montre la moindre faiblesse devant cet énergumène. Il en savait déjà beaucoup trop sur moi.
    J’étais bien décidé à le lui faire savoir, d’ailleurs.
    Le fixant droit dans les yeux, je me plantais en face de lui. Ma main droite, qui tenait la crosse, frémit.
    J’aurais pu en finir tout de suite avec ses yeux de lover et ses mimiques façon 2be3. En quelques secondes, on en parlait plus.

    Sans le moindre mot ou sourire, ni rien d’autre qui pourrait lui faire croire un seul instant qu’il était le bienvenue ici, je lui tendit la main. Il me la serra, pendant quelques secondes où chacun essaya de broyer la main de l’autre.
    Cela pouvait paraitre d’une puérilité désolante. Mais en vérité, ce broyage mutuel de mains faisait passer beaucoup de messages. Comme « Je sais que tu sais des choses humiliantes sur moi, mais j’en connais sur toi aussi, t’as plutôt intérêt à la boucler », ou encore « Approche toi de June, et je te fais la peau. ».
    Nos menaces ainsi proférées, je le quittai, et poussai la porte avec force. Il était grand temps que je me prépare... Et que je réfléchisse à la forme que prendraient ses sourcils à lui, si il commençait à s’approcher un peu trop près de June.

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Tout va bien ne t'en fais pas..
Elijah S. Hopkins

Elijah S. Hopkins

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MessageSujet: Re: Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Icon_minitimeSam 14 Jan - 13:21

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Un texto cet après-midi changea mes projets pour la soirée. Bon, j’avoue : je n’avais rien prévu pour ma soirée. A part regarder des films encore et encore, tester des recettes quand j’en aurais marre de voir pour la douzième fois « Grease 2 ». Bref, tout mais pas dormir. Et finalement, ce que me proposait June ne me faisait pas juste plaisir, ça m’occuperait une assez bonne partie de la soirée. Je savais qui j’allais certainement voir à cette soirée. Mais je ne m’en préoccupais pas. Ce n’était pas le genre de détail qui me faisait hésiter à répondre par l’affirmative. Ian n’est pas vraiment effrayant en soi. Et puis je savais qu’au moins, quand j’étais là, il pensait à June et pas à son frère ou au hockey. Et quand il ne pensait qu’à June, la principale concernée était heureuse et c’était ce qui importait. Mais je devais avouer que cette histoire m’amusait bien. Le truc, c’était de ne pas en faire trop, il en savait assez sur moi pour me renvoyer l’ascenseur si je poussais le bouchon un peu trop loin. J’avais eu l’occasion de voir ce qu’il pensait de moi, j’avais eu l’occasion de voir des rêves bien étranges mais surtout, je savais comment il voyait mon pouvoir et c’était bien assez pour m’empêcher de trop parler. Je n’avais pas très envie de l’entendre le dire tout haut.

Alors ce fut pour la soutenir et l’occuper que j’acceptais de venir voir Ian et son frère. De toute façon, on ne pouvait pas s’éviter éternellement. Il était l’amour de sa vie et j’étais… son ami. J’étais … important, disait-elle. Ouais, je n’y croyais toujours pas vraiment. Je n’étais important pour personne. J’arrivais à la patinoire avant elle, je décidais de l’attendre à l’entrée supposant qu’ainsi je ne pourrais pas la louper. Ce ne fut cependant pas la seule que je ne pus manquer. Ian débarqua, tout son matériel de hockey sur lui. Quand nos regards se croisèrent, on eut exactement la même réaction : on se redressa, gonflant nos poitrines et durcissant nos regards. C’était toujours la même chose quand on se croisait. Il défendait son territoire et moi je me défendais moi d’abord, car June n’était pas à moi mais ce n’était pas une raison pour me faire marcher dessus par ce petit con. Il n’était pas le seul à savoir jouer les durs. Il se vint se planter devant moi, je vis sa main se serrer sur sa crosse mais je n’étais pas impressionné. Et puis je crois que j’étais passé maitre dans l’art de l’impassibilité.

Je pris la main qu’il me tendit, mais ça n’avait rien d’aimable. C’était plutôt un rapport de force, qui laissait passer plusieurs messages que chacun comprenait. Puis si je n’étais pas le bienvenu pour lui, je l’étais pour June et ça me donnait une assurance que je n’hésitais pas à lui transmettre, car je savais que ça l’irriterait au plus haut point : Je suis ici parce qu’elle le veut. J’imaginais bien que ma présence ne le réjouissait pas le moins du monde. Finalement, je ne le trouvais pas aussi stressé que June le prétendait. Elle m’avait pourtant dit qu’il n’en menait pas large avant un match. Il me laissa là, et poussa brusquement les doubles portes. J’eus un petit rire en voyant sa colère. Je n’aurais pas aimé être à la place de l’équipe adverse. J’étais encore en train de rire doucement quand une nouvelle personne m’accosta.
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June E. Callaghan

June E. Callaghan

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MessageSujet: Re: Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Icon_minitimeLun 16 Jan - 21:25

Sacha McKinley était la personne la plus haïssable du monde. A ce moment précis, je détestais chacun des traits de sa personnalités, j'abhorrais chacune de des expressions faciales, j'exécrais ses rêves de tyran mégalomane... il était en train de gagner : j'étais à bout. Il avait trouvé le moyen de m'envoyer au bureau un samedi. En soi, ce n'était pas si gênant, il m'avait déjà convoqué pour nouvel an... Mais me faire venir pour une tâche aussi ingrate.. photocopier le seigneur des anneaux (la trilogie) recto verso, précisément aujourd'hui, c'était vraiment le summum de l'insensibilité.
Ian jouait ce soir, et comme chaque fois qu'il avait un match de hockey à venir, il se mettait dans des états pas possibles. C'est pourquoi j'avais besoin d'être auprès de lui, de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour le détendre... J'étais terrifiée qu'il implose en mon absence, qu'il pète les plombs et qu'il commette l'irréparable... Non, non, je ne parle pas de sa cervelle répandue partout sur les murs mal peints de notre appart, je parle d'une fuite pure et simple. Une fuite où comme dans un mauvais polar, il se raserait la tête et partirait vivre en Australie avec des kangourous pour échapper à la pression tandis que sa défunte mèche à la Justin Bieber serait obligée d'écumer tous les bars de Thunder Bay à la recherche d'un nouveau propriétaire...
Je secouais la tête, tandis que j'atteignais la page 585 du tome 3. Il était vraiment temps que ça se finisse, j'étais épuisée. Et puis, il était tard, je n'aurais même pas le temps de repasser à la maison pour voir mon copain, ce qui m'énervait considérablement. Car, oui même s'il stressait et donnait l'impression d'être devenu un céphalopode depuis ce matin, j'avais toujours envie de le voir. J'étais dangereusement accro à ce dieu écossais. Je laissais tomber les photocopies pour le moment, allant me refaire une petite beauté dans les toilettes du journal. Pensant avec angoisse à Ian, j'entrepris de lui envoyer un haïku par sms pour le détendre.

Citation :
Le poney est charmé. Il court dans l'herbe et il regarde les étoiles.

Une grosse vingtaine de minutes plus tard, je me garais sur le parking de la patinoire, allant jusqu'à l'entrée d'une démarche souveraine. Je n'avais pas l'habitude de marcher ainsi mais c'était encore la meilleure réplique que j'avais trouvé aux hordes de groupies qui déferlaient chaque samedi à la patinoire. C'étaient des gamines pour la plupart, mais avec des exceptions notables, le problème n'étant pas leur débilité avancée et leur capacité à hurler pendant le match entier, non le problème, c'est que certaines osaient porter le numéro de Ian. Ça me donnait envie de hurler. Il était à moi, et quiconque faisait mine de l'ignorer à Thunder Bay s'exposait à de périlleux accidents. La seule groupie que je l'autorisais à avoir, c'était moi, et ça après le match, chez nous.
Je les dépassais alors qu'elle faisait la queue, les snobant. Elijah m'attendait déjà apparemment. C'était vraiment adorable de sa part de m'accompagner. Mais je ne lui dirai pas, j'étais pratiquement sûre que le mot ne faisait pas parti de son champ lexical. J'accélère le pas pour le rejoindre, lançant à voix haute une petite phrase pour la basse cour, alors que je suis encore à bonne distance. « Ah mais pourquoi attendre, vu que je suis la copine d'un joueur, on a de très bonnes places. » . Oui, bon, une certaine immaturité me gagnait parfois, dans ce genre de situation. J'arrive à la hauteur d'Eli, pas certaine qu'il m'ait entendue. Je pose la main sur son épaule, le faisant légèrement pivoter. Et à ma grande surprise, je fais face à un Elijah hilare. « Hey ! Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? . Je suis à mon tour gagnée par l'amusement, heureuse de le voir s'amuser. C'était un bon présage pour le début de la soirée. Mais très vite le stress revient, ce n'est pas un petit match ce soir... Je cherche les places dans mon sac, tout en bombardant Elijah de paroles, comme très souvent. « Je suis contente que tu sois venue... ça va toi ? Tu as vu Ian ? Ce qui lui sert de frère ? Ah et tu fais un autre service au Grill, ce soir ou pas ? » .
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Sacha Mckinley

Sacha Mckinley

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MessageSujet: Re: Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Apple Tree [Elijah, Sacha, June] Icon_minitimeDim 22 Jan - 19:55

« Bon allé ! Tu fais pas chier et tu reviens à ta place tout de suite ! » « Quand tu parleras sur un meilleur ton ! » « Va te faire voir ! » En pleine querelle avec mon double, je n'avais qu'une envie, qu'il revienne à l'intérieur de moi et que je puisse enfin allé à la patinoire pour le match. Je devais encore mettre en place toute la stratégie que les Thunderwolves allaient devoir mettre en place contre nos ennemis. Ce match était important. Oh oui, ça il l'était. Ce n'était pas le premier de la saison ou le dernier. Après tout, au Canada, les gens avaient un peu de mal à savoir quand débutait une saison et quand elle se terminait. Aujourd'hui pourtant, c'était le premier match de l'année. Premier match de 2012. Tous les habitants de Thunder Bay n'attendait que cet événement. Commencer l'année en gagnant ce match symboliserait une victoire inouïe. Tout le monde voulait voir les loups gagnés. Après tout, on le méritait amplement. J'enfermais mon double chez moi étant donné qu'il ne voulait pas me faciliter la tâche en rentrant dans mon corps. Je l'enfermais et partis au travail. Je n'avais pas prévu de rester travailler mais j'avais quelques paperasses administratifs à signer et j'en profitais pour donner la tâche la plus ingrate du monde à June. Je l'a fit venir, sachant parfaitement qu'elle n'avait qu'une envie : être avec Ian avant le match tant attendu. Tant pis pour elle, et pour les pauvres arbres qui allaient se retrouver en photocopie du Seigneur des anneaux.

Je revins chez moi sans attendre. J'avais encore beaucoup de chose à faire et l'autre se montrait de plus en plus récalcitrant. J'avais du pain sur la planche. Je tournais la clef dans la serrure et lorsque je rentrais à l'intérieur, j'entendais soudainement la télé qui s'éteignit. L'autre moi se leva directement, comme gêné. Mon premier pressentiment fut qu'il regardait un porno et qu'il se sentait affreusement coupable ou un délire dans le genre. Je n'avais pas l'habitude de ressentir ce genre d'émotion. Puis en me rapprochant de lui, je remarquais que des larmes coulaient sur ses joues. A présent, j'avais abandonné l'idée du porno, je me jetais sur la télé pour l'a rallumé et voir ce qui avait provoqué ces larmes. « Sérieusement ?! Tu te mates The Notebook ? ET TU CHIALES ??!! » Je n'en croyais pas mes yeux. Ce DVD, c'était une copine qui l'avait ramené un soir, j'avais accèpté de regarder ce film uniquement parce que je savais que c'était le seul moyen de me la faire. Je n'avais pas eu tord. Mais merde, qu'est-ce que je m'étais fait chier !

Je le pris par le bras et l'embarquais avec moi. Essayant d'allé le plus vite possible pour que personne ne nous remarque je le fit monter dans l'auto, je lui ordonna de se cacher et je me mit au volant. Je pris enfin la route direction de la patinoire. Nous entrions par la porte de derrière. « J'en ai marre que tu te prennes pour moi et que tu agisses bizarrement auprès des gens que je connais alors tu vas rester là et si tu te fais remarquer, tu vas me le payer ! » La patinoire était encore déserte mais les joueurs n'allaient pas tarder à arriver. Nous nous étions entrainé dur et c'était enfin le soir tant attendu. Je me mis à travailler sur une stratégie, j'avais pas mal d'idée. J’espérais vraiment réussir à les aider à gagner ce match. Dans le bureau de la patinoire réservé au coach de l'équipe, donc...: moi, ma stratégie devenait de plus en plus plausible. J'avais déjà joué quelques années auparavant contre nos ennemis aujourd’hui et je devais avoué qu'ils étaient coriaces. Mais les Thunderwolves sont les meilleurs. C'est alors que j'entendis quelqu'un s'approcher. J'ordonnais à mon double de se cacher sous mon bureau. Il s’exécuta. Et petit à petit, les membres de l'équipe arrivèrent. Voir mon frère me réchauffa le coeur mais je me sentais mal de lui mentir. Ou plutôt de ne pas lui dire la vérité à propos de moi et de mon autre moi. Ce pouvoir... J'allais devoir lui en parler un jour ou l'autre. L'heure se rapprochait, nous nous encouragions mutuellement. Je sentais le stress au sein de l'équipe. J'essayais de garder mon sang froid pour les encourager. Ce n'était pas chose facile mais je ne m'en sortais pas trop mal.

Dans quelques minutes, les portes s’ouvriront et les gradins seront remplis. Les groupies, qu'est-ce que j'aimais ça. Voilà le bon côté des matchs. Les hystériques prêtes à tout pour les joueurs. Bien que je ne jouais pas ce soir, l’entraineur faisait toujours un effet spécial.
L'équipe adverse arriva à son tour, je commençais à m’inquiéter pour mon double étant donné que j'allais devoir m'absenter quelques instant pour allé accueillir nos ennemis. Leur ouvrir leur vestiaires etc. De toute façon, mon double n'avait pas eu l'air de s'être remis de The Notebook. Il allait surement rester sous le bureau à pleurer en pensant à cette histoire niaise.

Un, deux, trois. . . C'était parti. Le match pouvait commencer.
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