fuckin' arrest !

Les pneus crissèrent dans la nuit. Le commissariat de police était illuminé comme à son habitude signe d'une activité incessante à l'intérieur des ces murs froids. Les chieurs ne s'endorment pas.

La voiture s'arrêta, le pot d'échappements laissait un peu de fumer âcre s’échappée et se noyer dans la fraicheur du soir, enfin le moteur fut brutalement coupé et un homme en uniforme de fort mauvais humeur en descendit, avant de claquer la portière brutalement. Il se dirigea vers l'arrière de la voiture, une matraque à la main. Il ouvris la porte, un jeune homme étais assis dans l'ombre. L'attrapant par le bras le flic le fit sortir brutalement avant de lui assener un coup de matraque derrière les genoux, histoire de prendre son pied. Le visage enfin éclairée par la faible lumière, la face tout sourire d'Arthur se dévoila. Malgré le coup bien mérité il ne broncha pas et d'un air enjoué entra lui même en trombe dans le commissariat, poursuivit pas le policier désespéré.

Il fut balloté entre plusieurs étage, plusieurs interlocuteur ou plutôt une bonne dizaine d'emmerdeur encore de bout, tournant au café et au tabac. Enfin on lui retira ses menottes puis on le fit assoir sur une chaise de métal inconfortable, devant un homme, tout ce qu'il y a des plus banals chez les poulets, chemise boutonnée jusqu'au cou, cravate bien nouée et petite moustache bien peignée. Il étais devant un clavier posé sur un bureau de fonctionnaire usé, l'écran de l'ordinateur qui allais avec se trouvais a quelques centimètre d'Arthur, il aperçut une tasse de café froid ainsi qu'un pile de dossier en attente. L'homme tapa encore quelques phrases sur son clavier puis leva les yeux vers Arthur, le détaillant puis le dévisageant froidement : celui là ne jouerais pas le rôle du gentil flic. Il écarta sa tasse de café, pivota pour se retrouver face à Arthy puis le regarda dans les yeux avant de parler d'une voix grave, se voulant intimidante :

- Alors, alors... Arthur Colin Bridge. Et bien mon garçon tu fais fort, tu viens d'arriver au Canada et tu essaye d'agresser sexuellement un représentant de la loi. On va te botter le cul, t'as besoin d'un recadrage. Explications ? dit-il d'une voix dur pensant faire forte impression sur le jeune homme.

Contre toute attente Arthur se mis a sourire gaiement, gesticulant sur sa chaise d'un air faussement gêné se voulant très efféminé. Il posa un doigts sur ses lèvres et se cambra sur sa chaise avant de parler d'une voix presque dépourvu de masculinité :

- Oups ! J'ai fait une bêtise ? *rire espiègle* Il étais tellement beau, il voulais m'arrêter car je lui avais volé sa matraque alors pour m'excuser j'ai simplement voulu, hum... payer en nature ? dit Arthur d'un air faussement innocent suivis d'un rire tout aussi faux. Tu sais, je me sent si laide, les hommes ne veulent plus de moi, peut être qu'une petite pipe m'aiderais chouchou ? poursuivit-il avant de se jeter en avant sur le fonctionnaire de police.

L'homme le repoussa violemment puis contourna son bureau en hurlant des injures, un de ses collègues vint lui prêter main forte et il réussite à la plaquer sur le bureau et lui passer les menottes. Après quelques promesses de souffrances derrière les barreaux il fut conduit en cellule pour une garde à vue. Cela ne l'effrayais plus, il devait en avoir une bonne cinquantaine à son actif voir plus, une semaine sans garde av' signifiait qu'il y avais un problème. Avant d'être enfermé il dût vider toutes ses poches de ses effets personnels : un paquet de cigarette, un billet de 5$ canadien et un briquet zippo. Il lui restait un petit gâteau ©After Eight's fondue dans son emballage carré tout au fond de la poche de sa veste, il le toucha puis le gâteau ondula avant de revêtir la forme d'un préservatif d'une marque connue. Il sortit le préservatif et en guise d'une ultime provocation il la glissa dans la poche de la chemise du fonctionnaire chargé de récupérer ses affaires avant de lui faire un petit clin d’œil lui aussi provocateur. Cela lui valu un coup de coude dans les côte en guise de représailles puis on lui ôta ses menottes avant de le jeter dans la cellule ou il allait passer la nuit.